Son auteure a été la première femme commissaire divisionnaire de France. Autant dire, une pointure.

Un thriller implacable avec un duo père-fille mémorable. Suspense garanti !

La fin est ouverte, les personnages mystérieux ne sont pas complètement dévoilés...

Valérie

1952. Entre la France et le Liban, s’entrecroisent des destins et des personnages : deux journalistes ambitieux, une jeune femme sourde et cleptomane, un meurtrier discret, une épouse acariâtre, une fillette mal-aimée, un boxeur décati, une grand-mère rusée, un médecin hors-la-loi, une vendeuse aux yeux gris…

Le style de Pierre Lemaître, simple et fluide, nous offre une rencontre réussie avec les manques, les espoirs et les non-dits de tous ces personnages. Leur humanité dans tout ce qu’elle a de plus admirable et de plus sordide nous percute. Tous sont attachants ou détestables. Parfois les deux. Tout au long du récit, la pression monte, le ton se fait oppressant. L’attente de la chute qui nous entraînera vers l’irréversible devient palpable. Le silence opaque qui nourrit la colère.

Céline

Si vous aimez les romans Régence, comme La chronique des Bridgerton, vous allez aimer La saison des débutantes !

Cette chronique met autant en scène une romance attendue entre deux coeurs épris qu'une comédie de moeurs, s'amusant des travers de deux soeurs vieilles filles qui se chicanent et se jalousent tout autant qu'elles s'aiment.

Ce premier tome de la série donne le ton et propose un bonbon de lecture, léger et pétillant, adapté tant aux vacances estivales qu'aux tristes mois de novembre.

Virginie

J'ai vraiment plongé dans cette Espagne particulière, grâce au vocabulaire, aux lois édictées à l'époque, aux affaires de familles et de secrets, de trahisons et de délations, aux descriptions généreuses et très travaillées sans pour autant nous perdre. le mélange entre les Américains opulents touristes à l'Hôtel, les Espagnols qui suivent Franco et ceux qui l'ont rejeté ou qui vivent dans la misère. 

Hommage à toutes ces femmes qui ont vu le pire et ont dû garder la bouche fermée pour ne pas connaître un sort plus définitif. Hôtel Castellana, c’est au final un roman sur le silence. Celui qu’on se force à garder parce qu’on craint pour sa vie, pour celle de ses proches. Celui qui nous ronge peu à peu et nous empêche de nouer des liens parce qu’il y a trop de non-dits, parce que l’autre ne peut pas comprendre .

Valérie

La plume de l'auteure est toujours aussi poétique, on se perd dans la beauté de l'écriture, dans les émotions qu'elle dégage, dans la douceur dans laquelle elle nous enveloppe.

Ce livre est une merveille, une bulle de bonheur, une ode à la nature, à sa beauté, à ce qu'elle apporte, mais aussi une ode à la vie.

Valérie

C'est autour d'un mystérieux manuscrit de la Grèce Antique " La Cité des nuages et des oiseaux" que gravitent les personnages du roman d'Anthony Doerr. Il y a Anna et Omeir des deux côtés du siège de Constantinople,Seymour et Zeno de nos jours dans une bibliothèque de l'Idaho et Konstance dans un futur lointain à bord d'un vaisseau spatial.

Un récit finement construit et rythmé, une écriture délicate, des personnages attachants:  tous les ingrédients sont réunis pour que l'on ne veuille pas lâcher ce pavé avant la dernière page! C'est aussi un joli hommage au pouvoir des mots et de l'imagination qui nous éclairent même dans les temps les plus obscurs.

Lola

Un roman généreux, porté par une écriture fluide et humble, laissant toute la place au lecteur de laisser vagabonder son imagination. L'auteur réussit un roman qui met le Lubéron en vedette, comme certain auteurs de la région tel que Jean Giono et Fréderic Mistral. Olivier Mak-Bouchard est assurément un grand amoureux de cette terre provençale pour en parler aussi bien. On aime la région, on aime le livre…

Eliane

C’est l’histoire d’un homme qui porte une écharpe et un secret.

C’est l’histoire d’un homme, comptable la journée, qui s’attable tous les soirs dans un bar avec quelques amis.

C’est l’histoire d’une amitié et de plusieurs solitudes.

C’est l’histoire d’une réalité travestie, embellie et remodelée pour devenir supportable.

C’est l’histoire de la vérité et du mensonge qui s’entremêlent jusqu’à ne former plus qu’un.

C’est l’histoire d’une vérité qui surgit et qui frappe en plein cœur.

C’est l’histoire d’un lecteur qui vacille et qui referme son livre, sidéré et conquis.

Céline

Nous sommes en 2030, au Québec, le changement climatique s’est accentué : les tornades et les étés caniculaires ont bousculé l’ordre naturel tandis qu’une guerre civile a mis sur la route de l’exil des millions d’Etats-Uniens.

6 ans plus tôt, Nathan, le fils de Zoé et Thomas a disparu au bord de la rivière Ouataouais. Sa mère continue à le chercher, persuadée qu’il est encore en vie tandis que son père, parti s’installer en France, tente de faire le deuil.

L’enfant rivière est un roman surprenant, à la fois roman d’anticipation et thriller mais aussi drame intimiste. Avec une plume sensuelle et aiguisée, l’autrice nous transporte au plus près des personnages et de leurs voix intérieures, au cœur d’une nature omniprésente, toute en sensations. Grâce à ces personnages imparfaits et attachants, le roman explore des thèmes variés : le poids du passé dans la communauté autochtone canadienne, la maternité et la filiation, il questionne notre part d’humanité, sans jamais verser dans le pathos.

Une belle découverte !

Lola

Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg nous avait manqué. Il revient, plus nébuleux et diffus que jamais, méditer sur un dolmen. Et le lecteur le retrouve avec un plaisir évident, dans une enquête qui oscille entre le charme du roman de terroir et le désenchantement du roman noir. Un moment précieux, devenu rare, tant Fred Vargas nous avait fait attendre.

Virginie

Un livre original et inventif. Un mélange entre fantastique et merveilleux.

Une écriture douce et bouleversante.

C’est beau , surprenant ….à lire absolument !

Valérie

Dans le Coyote et le serpent, Xavier et Matz nous plongent dans l'Amérique des années 70 aux côtés de Joe sillonnant le desert dans son camping car avec pour seule compagnie un coyote. Joe bénéficie du programme expérimental de protection des témoins du FBI mais voilà très rapidement il est rattrapé par son passé... Des paysages grandioses et colorés de l'ouest américain, des dialogues affutés, un récit rythmé, un trait de crayon efficace pour rendre l'ambiance de l'époque et ses personnages: une BD qui se lit d'une traite!

Lola

Prenez le temps d'e-penser est le meilleur livre de vulgarisation scientifique que j'aie jamais lu. Complet, varié, didactique, drôle, il permet au lecteur non scientifique de tout saisir, vraiment tout, sur des sujets qui semblent habituellement dépasser largement la capacité de compréhension du citoyen lambda. Bruce Benamran partage son insatiable curiosité et son humour avec le plus grand nombre, avec talent et panache. La science, c'est de la culture, et c'est une des composantes essentielles de la boîte à outils qui nous permet d'appréhender le monde avec un regard éclairé, objectif et critique. Ce livre est indispensable.
Virginie

Un drame et la vie bascule...

C'est un roman doux, triste, fort, dur, sensuel... 

Valérie

Une jeune fille pleine d'énergie et de courage, sans pour autant  manquer d'intelligence et d'avoir un grand sens des responsabilités.

C'est une très belle représentation féminine pour nos jeunes lecteurs.

Une charmante BD jeunesse !

C'est un roman bouleversant, qui m'a remué et qui est juste incroyable.

Rempli de douleurs, de haine, d'espoir, mais également d'amour de violence et heureusement de douceur.

L'écriture est d'une telle justesse qu'elle raisonne jusqu'à la fin qui est ... sublime !

Valérie

« Sans âme » est le premier tome de la série du « Protectorat de l'ombrelle », qui en compte 5. Il s'agit d'une saga d'aventure fantastique, absurde et délicieusement drôle. Le maniérisme aristocratique de l'époque victorienne côtoie les comportements les plus invraisemblables, comme de voir un vampire s'attaquer à une dame dans une bibliothèque sans même avoir été présenté ! Absurde mais intelligemment écrite et rondement menée, avec une maîtrise parfaite du récit et des personnages, la série aborde, derrière une apparence légère, des sujets plus profonds. La traduction de qualité met en valeur cette fanfreluche littéraire, indispensable les jours de grisaille.
Virginie

Ce roman est à l'origine du film « À la poursuite d'Octobre Rouge ». Étonnant d'exactitude, servi par une documentation impressionnante sur les technologies et les stratégies militaires américaines et soviétiques, il emmène le lecteur dans les profondeurs océaniques, un monde de silence et de danger, où ce qu'on devine est au moins aussi important que ce que l'on sait. Un thriller devenu classique, qui n'a rien perdu de sa superbe.
Virginie

Si vous commencez cette romance historique sur la période de la Régence anglaise (1811-1820), je vous conseille de le faire sur une plage bien libre de votre planning : une fois commencée, vous la terminez dans la foulée !

Bonnes manières, costumes élégants, bons et beaux sentiments, mais aussi écriture fluide, dialogues enlevés et humour so british : si vous aimez les romans d'amour, vous ne regretterez pas votre voyage dans le temps !

Virginie

Martha Wells a reçu avec ce court roman (novella) tous les prix qui comptent : Hugo, Locus et Nebula. En peu de pages, avec humour et subtilité, elle met en scène un narrateur ni humain ni robot, ni homme ni femme, dont le mal-être parmi les humains qu'il est censé protéger n'a d'égal que la méfiance de ces derniers envers son engeance. Une oeuvre touchante et réflexive, souvent drôle, dont la justesse est amplifiée par sa brièveté.

Virginie