Albaret-Maatsch, Michèle
Comme à son habitude, Margaret Atwood nous attrape, nous secoue, et rit de nous voir nous effondrer ensuite. Cette malicieuse et indigne vieille dame n’a pas son pareil pour choquer son lecteur, lui montrer le pire de l’humanité dans un contexte a priori lénifiant. Dans cette dystopie carcérale, ses héros font le choix de la sécurité plutôt que celui de la liberté ; un choix discutable, mais éminemment humain. Et c’est ainsi que Margaret Atwood nous piège : nous comprenons tellement bien les choix de ses personnages, que nous ne pouvons que souffrir avec eux, effarés que nous sommes par ce récit tragique et burlesque, si épouvantablement plausible en ce début de 21e siècle...
Virginie
Suite et fin si longtemps attendue de « La servante écarlate », « Les testaments » est un roman plus facile à aborder que son illustre prédécesseur. La narration à trois voix permet de prendre de la hauteur et de la profondeur, et devient, de fait, moins étouffant que le premier tome. Avec un propos toujours très politique et humaniste, Margaret Atwood dépeint des sociétés imparfaites qui tentent de faire de leur mieux, pour le meilleur... et pour le pire. Une lecture qui interpelle, comme toujours dans l'oeuvre de son auteur.
Virginie
Le chef-d'oeuvre dystopique de Margaret Atwood, La Servante écarlate, est devenu un classique contemporain...