[Anatèm], comme tous les livres de Neal Stephenson, se mérite. 400 pages pour voir partir le héros dans le vaste monde, excusez du peu ! Mais [Anatèm], comme tous les livres de Neal Stephenson, vaut largement l'effort consenti. Dans un roman qui tient de la réflexion humaniste et scientifique autant que du récit science-fictionnel, le lecteur découvre un monde extraordinaire, où l'auteur expose ce que l'humanité peut proposer de meilleur en termes d'intelligence, de sagesse et de progrès... dans des communautés à l'écart du monde. Un paradoxe volontaire qui donne son génie narratif à cette oeuvre, devenue si incontournable qu'elle a obtenu le prix Locus. Un grand moment de lecture.
Virginie