Vampire weekend
± Imaginez le répertoire des Talking Heads de la fin interprété par les Talking Heads du début », écrivait un critique américain (enthousiaste) à propos du premier album des New-Yorkais de Vampire WeekƯend. Pas mieux, comme on dit au jeu. Mais on peut toujours affiner ce jugement fort pertinent. Ne serait-ce que parce que le groupe de funk-world-new wave du très cérébral David Byrne est devenu depuis quelque temps la réféƯrence incontournable et, du coup, passe-partout, pour décrire nombre de formations dans le vent (Franz Ferdinand, Clap Your Hands..., Yeasayer...) qui mettent du rythme exotique dans leur art rock d'étudiants. C'est sûr, les quatre acolytes de Vampire Weekend, tous sortis de l'université Columbia, chantent plus volontiers l'architecture baroque (Mansard Roof) que les filles faciles et paraissent plus épris des tambours du Burundi que du ± one-two-three-four » des Ramones. Mais ça n'en fait pas un groupe poseur et barbant pour autant.
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