Bureau de tabac
poème
Jamais auparavant Alvaro de Campos n’avait poussé si loin cet acharnement contre soi-même, cette rage destructrice à laquelle rien ne résiste, pas même sa dignité d’homme souffrant. Cette histoire est la revanche du poète réel sur le vivant imaginaire, la suprême comédie si l’on veut du comédien, mais comédie jouée jusqu’au bout avec la plus grande virtuosité. Alvaro de Campos a sans doute raté sa vie, mais Pessoa, qui écrit sous son nom, n’a pas raté son œuvre.
Je ne suis rien Je ne serai jamais rien. Je ne peux vouloir être rien. A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.
Je ne suis rien Je ne serai jamais rien. Je ne peux vouloir être rien. A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.
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