Fiore, Faustina (1976-....)
J'ai vraiment plongé dans cette Espagne particulière, grâce au vocabulaire, aux lois édictées à l'époque, aux affaires de familles et de secrets, de trahisons et de délations, aux descriptions généreuses et très travaillées sans pour autant nous perdre. le mélange entre les Américains opulents touristes à l'Hôtel, les Espagnols qui suivent Franco et ceux qui l'ont rejeté ou qui vivent dans la misère.
Hommage à toutes ces femmes qui ont vu le pire et ont dû garder la bouche fermée pour ne pas connaître un sort plus définitif. Hôtel Castellana, c’est au final un roman sur le silence. Celui qu’on se force à garder parce qu’on craint pour sa vie, pour celle de ses proches. Celui qui nous ronge peu à peu et nous empêche de nouer des liens parce qu’il y a trop de non-dits, parce que l’autre ne peut pas comprendre .
Valérie