Les pompiers Petit Pierre et ses amis Jars et Orang-outang, sont très fiers de leur camion rouge et de son équipement de pointe : tuyau long de plusieurs kilomètres, aspirateur à fumée et canapé de sauvetage. Une nuit, un quartier tout entier de la ville prend feu, avec, piégée en haut d'une tour, la mamie de Petit Pierre et Bubulle, son poisson rouge. Un album « de pompiers » résolument moderne : Adrien Albert joue avec les attributs attendus (couleurs, panoplies, sauvetage) et dynamite récit et graphisme. En ouvrant Au feu Petit Pierre, on croit entrer dans la chambre d'un enfant, et l'on entre dans son rêve, ou dans une de ces histoires dont les enfants ont (presque) seuls le secret - enfant tout puissant et salvateur, personnages familiers, animaux, invraisemblances... Dans cette épopée débridée, on va au feu de l'imaginaire enfantin, pour se raconter l'histoire, ou pour la raconter.